Avec cet article, j’inaugure une nouvelle catégorie du blog, Happy Life & Développement Perso. C’est l’occasion pour moi de venir transcrire ici ce qui m’aide au quotidien, ce qui me fait avancer et progresser, dans le perso comme dans le pro. Dans ce premier article, je vous propose mes solutions pour maîtriser le stress au quotidien, principalement au travail. J’ai 27 ans, j’apprends tous les jours, ces techniques m’aident à ce jour mais évolueront encore, je l’espère.
MON CONTEXTE ACTUEL
Dans le travail, je suis perfectionniste (pour de vrai, pas pour faire bien dans un entretien d’embauche). Je suis la pénible qui déteste les fichiers Excel aux mises en forme minables, la police Calibri, les mails qui ne donnent pas envie d’être lus, et où moitié des informations sont manquantes. Pour le fond comme pour la forme, je recherche le meilleur résultat, pour être comprise du premier coup et que le travail avance. Je ne sais pas si j’atteins l’idéal que je me fixe, mais en tout cas je travaille dessus. Pour en arriver là, je me pose donc beaucoup de questions, je me remets en cause en continu pour toujours progresser.
MON POSTE
C’est un point important dans ce besoin de maîtriser le stress, mon poste est très exposé. Je travaille dans l’industrie automobile, nous fournissons des pièces automobiles, environ 2 000 références différentes, aux usines de montage des principaux constructeurs européens. Les usines de ces constructeurs fonctionnent en flux tendus & en production continue pour produire les véhicules commandés par les clients. Ces constructeurs automobiles nous demandent donc de leur mettre à disposition des pièces tous les jours (pour limiter les stocks sur leurs usines), et de savoir répondre à leurs aléas de dernière minute. Avant d’arriver dans ce secteur, on me disait toujours « les urgences, c’est à l’hôpital ». Autrement dit, OK, on a un problème, mais il n’y a pas mort d’homme. Arrivée dans cette entreprise, j’ai vite intégré que non, ça n’était pas qu’à l’hôpital. Evidemment, il n’y a pas mort d’homme si nous ne pouvons pas fournir certaines pièces à une usine de montage. Par contre, manquer même d’une référence peut les obliger à arrêter de produire. Or, chaque arrêt de chaîne de production peut coûter extrêmement cher au sous-traitant qui a causé le problème. Nous devons donc à tout prix éviter cette situation.
Egalement, ces usines produisent en continu, 24h/24 et généralement 7j/7. Ce qui implique que je dois être joignable jour & nuit en cas d’urgence. Je garde donc constamment le téléphone du boulot en sonnerie, jour & nuit également. Dès le début, ça a été l’un des gros éléments déclencheurs de stress chez moi. Bon, après autant de détails, je vous propose mes 3 astuces pour maîtriser le stress.
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ALORS, COMMENT MAÎTRISER LE STRESS ?
1. Prendre du recul / take a step back
Facile à dire, mais c’est encore ce qui marche le plus vite pour moi en cas de montée de stress. Je prends donc vraiment du recul : je me lève et prends physiquement du recul face au problème (souvent un mail client). Soit je marche un peu et regarde ce qu’il se passe dehors, soit je sors carrément du bureau pour quelques minutes. Si une information génère vraiment du stress chez moi, impossible de prendre une décision sereine dans cet état. C’est là où prendre vraiment du recul est bénéfique. Il est urgent d’attendre. Prendre du recul, même quelques minutes, permet de se laisser le temps d’intégrer les tenants et les aboutissants du problème. Se précipiter n’est que rarement bénéfique. Le fait de s’éloigner même physiquement permet de ne pas prendre le problème à cœur, comme étant un problème nous concernant, mais uniquement comme une situation extérieure à résoudre. A l’ère de l’ultra-communication, on se sent pressé de répondre vite, très vite, à toute sollicitation. C’est bien évidemment une erreur, c’est dans ces situations que l’on s’épuise et que l’on perd notre capacité de jugement. Prendre le temps de traiter une urgence, c’est devenu mon nouveau credo.
2. Respirer
La respiration, c’est un sujet intéressant. Nous avons eu il y a quelques mois une formation sur le management, et le formateur a intégré un module sur la respiration. Nous avons fait pas mal d’exercices tests, et en situation de respiration « non consciente », je respire vite, et mon cœur bat donc vite (influence de la respiration sur le rythme cardiaque). C’est chez moi un signe de réactivité forte, de manque de calme également. Autrement dit, le stress implique une accélération de la respiration, et induit une augmentation du rythme cardiaque. Ainsi, de façon inconsciente, je me laisse donc gérer par mes émotions. C’est là où maîtriser le stress devient possible avec des exercices de cohérence cardiaque. J’aime particulièrement cette vidéo de respiration guidée sur le site de Florence Servan-Schreiber. Cet exercice prend 5 minutes, dans l’idéal 3 fois par jour. Il permet de travailler une respiration consciente et volontairement choisie. Je réalise alors souvent que cette respiration guidée me semble difficile au début de l’exercice, car très loin de mon rythme habituel. Je fais donc de mon mieux pour appliquer cette méthode dans la journée, dès que nécessaire.
3. Communiquer & partager
J’ai mis un peu de temps à intégrer ce concept, communiquer pour partager le poids d’un problème ou d’un risque. Dans le cadre du travail, je pense surtout à la communication avec mon n+1. Pendant longtemps, plusieurs mois, j’ai gardé pour moi les soucis de mon service. Je les ai géré avec mon équipe, en faisant au mieux pour les soulager, eux, de tout stress superflu. C’est mon rôle de manager, les soutenir dans leur quotidien pour leur permettre de prendre les bonnes décisions, en les libérant d’un stress trop important, en partageant les risques ensemble. Evidemment, ce stress, je l’ai pris sur moi, sans aller toujours partager ces mêmes risques avec mon responsable. Autrement dit, l’année 2018 a été très dure. Je n’ai pas partagé pour deux raisons : je voyais bien que mon responsable avait déjà beaucoup de choses à gérer, sans avoir en plus mes soucis. Et deuxième raison : c’est une question de caractère, montrer que je gère et que les choses roulent. C’est totalement une erreur de ma part. Il n’y a pas de faiblesse à demander de l’aide ou à partager pour mieux avancer. J’ai donc changé de stratégie : je communique quand j’en ai besoin. Enfin, je n’attends pas toujours de conseils, mais simplement une oreille attentive et disponible.
Petite conclusion, vers la suite du chemin…
J’espère que ces trois pistes peuvent aussi vous aider, vous permettre de réfléchir. Je recherche donc toujours des solutions différentes pour être plus sereine, et pour que ça devienne de plus en plus naturel. Je suis persuadée que l’on peut travailler sur notre nature profonde pour s’améliorer et mieux vivre les choses. Clairement, je n’ai jamais autant appris qu’en 2018, mais je n’ai jamais autant souffert non plus. J’ai pris conscience du chemin parcouru, mais je pense que je peux apprendre et grandir avec moins de douleur, malgré tout. C’est donc mon objectif de tous les jours, grandir plus sereinement.
Images : Unsplash.