J’ai commencé cet article à la fin de mon troisième trimestre, à 23 jours de mon terme théorique. J’entamais ma deuxième semaine de congé maternité, après avoir travaillé un peu plus longtemps que la normale. Je termine cet article quelques jours après les 3 mois de Bichette, le temps est passé à une vitesse folle ! L’article sur le premier trimestre est dispo sur le blog, dans la catégorie Maternité.
Dans cet article, je vous partage mon ressenti sur le deuxième trimestre de cette grossesse, sur l’échographie, et sur nos premiers préparatifs bébé.
LE SECOND TRIMESTRE
Ce second trimestre a été particulier, entre débuts de vraies sensations de grossesse et épidémie de Coronavirus. Je m’explique : cette grossesse ne s’est pas rendue visible tout de suite, en tout cas physiquement. Pour faire simple, j’ai commencé à avoir un (petit) ventre de femme enceinte vers la fin du sixième mois. Avant ça, j’avais simplement l’air d’avoir un petit bidou, mais sûrement pas l’air enceinte ! Pour être honnête, c’était frustrant. C’est un peu comme si j’avais besoin de « voir » cette grossesse pour me projeter. Or, rien n’était visible. Pour vous donner une idée : j’ai commencé le télétravail mi-Mars, à 23 SA, et je pense que beaucoup de mes collègues n’ont pas réalisé que j’étais enceinte à ce moment-là !
Honnêtement, c’était compliqué de se projeter physiquement quand le corps ne change pas, et que l’on ne sent pas encore bébé. J’ai toujours suivi beaucoup de comptes sur Instagram, et en suivant des comptes de mamans/parents/femmes enceintes, je ne pouvais m’empêcher de comparer les tailles des ventres à différents stades de leurs grossesses. Même en sachant très bien que tous les corps se développent différemment, je ne pouvais pas faire autrement. Je n’arrêtai pas de dire à Pierre « mais regarde, elle, elle a un vrai ventre ! », ça le rendait dingue. La réalité est aussi que l’on voit plus de beaux ventres bien arrondis que ceux moins importants. Et puis physiquement, je ne suis pas une crevette, alors peut-être que je m’attendais à avoir plus facilement un ventre visible rapidement. Heureusement pour moi, j’ai commencé à sentir des mouvements, enfin d’abord des « bulles » dans le ventre assez tôt, entre fin Février et début Mars si je me souviens bien, puis de vrais mouvements. Ça m’a beaucoup aidé à intégrer la réalité de ce bébé.
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L’ÉCHOGRAPHIE DU DEUXIÈME TRIMESTRE
L’échographie du deuxième trimestre a eu lieu au début du confinement, j’ai donc du aller au rendez-vous seule. Honnêtement, c’était un peu désespérant ; Pierre était déçu, et aller à l’hôpital seule ne me réjouissait pas particulièrement. Malgré tout, c’était comme ça, il était important de respecter les consignes sanitaires. L’échographie s’est bien passé, même si je n’en garde que très peu de souvenirs. J’ai tenté un appel visio avec Pierre, mais la mauvaise qualité du réseau ne nous a pas aidé. La gynéco, différente du premier rendez-vous, n’était pas très loquace.
Elle m’a confirmé que notre bébé était bien une fille, c’est presque la seule chose dont je me souvienne. Pour le reste, elle a fait son examen plutôt en silence, j’ai posé des questions mais toujours avec cette sensation de déranger. Je conçois qu’il soit compliqué de pratiquer un tel examen, et d’expliquer en même temps aux personnes présentes, malgré tout, ça fait partie de leur métier. Donc bon, l’échographie du deuxième trimestre confirme un bébé en pleine forme, c’est le principal.
ET SINON, COMMENT CA VA ?
Pour être honnête, chaque heure de cette grossesse m’a fait me questionner et m’inquiéter. Peut-être pour tout et rien. Et j’ai géré ça majoritairement en vase clos. Pierre s’est toujours voulu rassurant face à mes angoisses, mes parents également. Quant aux « autres », j’ai assez peu partagé, un peu comme pour me protéger de tout ce que l’on peut parfois entendre. Et puis également, la situation sanitaire et le confinement ont influé dans ce sens. On voit moins de monde, on s’appelle un peu, on échange mais les relations ont pris un coup, et chacun devait gérer ses propres défis liés à cette situation inédite. J’étais en télétravail, alors j’avais aussi cette sensation d’être « protégée » de la menace extérieure du virus, alors je me sentais un peu « privilégiée » dans ce sens, donc pas à plaindre.
Lors de quelques échanges, avec des collègues par exemple, mes inquiétudes étaient parfois balayées sans trop de ménagement.Peut-être aussi est-ce dû au fait que pour l’imaginaire collectif, la grossesse est une période formidable (et puis tu l’as voulu ce gosse, tu ne vas quand même pas te plaindre !), alors tu n’es pas nécessairement autorisé à soulever les points moins roses, les angoisses. Je ne vais pas exagérer non plus, beaucoup de proches ont vraiment été a l’écoute, mais j’ai finalement peu partagé, et beaucoup géré ces inquiétudes seule ou en cercle ultra restreint. Avec le recul, non pas que je n’ai pas aimé être enceinte, mais je ne vendrais jamais ça comme ayant été un long fleuve tranquille.
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LES PREMIERS PRÉPARATIFS
Dès le début du deuxième trimestre, on s’est assez vite impliqués dans pas mal de préparatifs. La priorité pour nous était de trouver et de valider un moyen de garde à ma reprise du travail. Nous avons très vite réfléchi à la possibilité d’un congé parental, c’est quelque chose que j’aurai aimé, vraiment. En mettant en balance nos rentrées d’argent, les dépenses fixes et les changements que nous serions prêts à effectuer ; nous sommes arrivés à la conclusion que ça n’était pas gérable. Nous avons donc porté notre dévolu sur une micro-crèche située proche de mon travail, et sur le trajet de Pierre. Après une visite toute fin Janvier, nous avons confirmé l’inscription de Bichette dans cette micro-crèche pour Octobre. Et d’après la directrice, nous avons bien fait de nous y prendre rapidement : avec un nombre d’heures de garde important, ce n’est pas évident.
Ensuite, assez rapidement, nous avons fait quelques achats bébé, tels que la poussette et le cosy pour la voiture. Nous allions chez Aubert pour voir les babyphones, et nous sommes tombés sur des promotions intéressantes de fins de séries. Il y avait entre autres du Stokke, marque que nous avions déjà regardé, on était donc ravis de trouver cette poussette à un prix défiant toute concurrence ! On est donc repartis avec une poussette et sans babyphone… Je partagerai dans un autre article les achats que l’on a effectué durant la grossesse. S’y prendre tôt nous a permis de répartir les dépenses, et on a jonglé entre du neuf et du seconde main. Typiquement, j’adorai le transat Levo de Charlie Crane, que nous n’aurions jamais acheté neuf (bonjour le prix !). Je l’ai trouvé sur Vinted à moitié prix (si vous regardez, vous en trouverez régulièrement, parfois à des prix excessifs pour du seconde main…). La baignoire bébé et le lit cododo ont également été achetés en seconde main.
Pour les vêtements de bébé, j’ai ressorti ce que nous avions acheté en 2018, principalement des bodys et quelques pyjamas, en taille naissance et 1 mois de chez Verbaudet. J’ai aussi profité de soldes chez Petit Bateau (sur internet). Je dois être dingue mais en boutique je trouve que les promos sont incompréhensibles…, Il y a régulièrement de belles promotions (de -60% à -20%) sur beaucoup de leurs produits basiques, alors on en profite.
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UNE LISTE DE NAISSANCE ?
On a aussi commencé une liste de naissance sur le site Mes Envies, qui vous permet de lister tous les produits que vous aimez, quel que soit leur site de provenance. J’aime beaucoup ce principe, tellement plus cool que les listes parfois proposées sur des sites de puériculture, mais du coup, limitées. On a pioché des idées sur pas mal de sites divers, dont Smallable, Vertbaudet & Tangram Montessori par exemple.
Cette liste nous a surtout servie au départ pour noter tous les produits qu’on aimait et qu’on pensait acheter par la suite. On ne l’avait pas créée au départ pour la partager, et puis ça a ensuite évolué, car nos proches nous ont demandé ce que l’on souhaitait. J’étais au départ assez gênée par le principe de la liste, j’avais l’impression de réclamer des cadeaux. Alors, à chaque fois que l’on a partagé le lien, on a précisé que c’étaient des idées, mais que rien ne les obligeaient à choisir dans la liste. Ca nous semblait important de ne pas forcer, et également parce que d’autres peuvent avoir des idées géniales et des choses à nous faire découvrir.
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